dimanche 7 septembre 2008

LAST NIGHT IN NYC

Alors que je quitte New York sous des trombes de pluie donnant à cette ville un aire de fin du monde, je vous fais part des mes dernières impressions :

Les architectes que j’ai rencontrés semblaient être étonnés de mon intérêt pour le logement collectif. La raison est que pendant longtemps la conception de ces bâtiments était entièrement contrôlée par les promoteurs, les plans étaient issus d’études de marché et de statistiques démographies, les volumes dictés par la rentabilité, les architectes anonymes.

Ce que j’écris là est forcement caricatural, mais ce n’est seulement ces cinq dernières années que des architectes on été mis en avant et que des projets réellement intéressants ont été mis en chantier.

Ces projets peuvent être réunis dans trois grandes familles. (J’en ai photographié certains, d’autre peuvent être vue dans la liste des liens sur votre droite « buildings ». Ce n’est qu’une sélection modeste de ce qu’on peut voir).

1. Les réhabilitations.

La tabula rasa n’est plus de mise. Les constructions New Yorkaise de tous poils sont transformées en immeubles d’habitation : les entrepôts du Meatpacking district, les superbes tours de banque du Financial District, les immeubles commerciaux d’Union Square. Chaque projet se nourri du charme du passé de la ville. Les appartements n’en sont pas toujours gagnants. Par exemple, les tours dessinées pour être des open space de bureaux donnent souvent des appartements profonds et sombres.

2. Copie des grands classiques New Yorkais.

On compte parmi cela ceux qui s’inspirent des immeubles élégants de l’âge d’or de l’Upper East Side. Par exemple le 15th central Park West. Il y a également ceux qui s’inspirent des premiers lofts aménagés dans d’anciennes usines ou des magasins. Ces derniers se trouvent en particulier le long de la Rivier Hudson, au niveau de Chelsea ou du Village.

3. Tout beau, tout neuf.

La dernière catégorie, peut être la plus intéressant, et composée d’immeubles qui rivalisent de modernité. Ils ont tous la particularité d’avoir des façades complètement vitrées, si bien qu’on peut les confondre avec des tours de bureau. Leur esthétique recherche une nouvelle manière d’exprimer la domesticité. Les architectes ont travaillé les façades avec une inventivité étonnante, mais les plans, même s’ils sont parfois bien dessinés ne sont pas aussi créatifs.

On trouve également des projets qui combinent les catégories 1 et 3. La façade d’un bâtiment est conservée pour dissimuler le socle d’une tour à l’esthétique radicalement différente. Ainsi, le piéton qui regarde devant lui n’a pas vu la ville changer. Celui qui lève les yeux découvre une nouvelle échelle et une nouvelle ville. C’est une version du façadisme que les grands boulevards parisiens n’ont pas essayés. Le bâtiment neuf ne se contente pas de l’enveloppe définie par la façade dernière laquelle il se cache.

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